Un des plus féconds esprits alsaciens de la deuxième moitié du XIXe siècle. Il devient conscient de son identité alsacienne et se met à écrire en dialecte après que l’Alsace- Lorraine eut été intégrée au Reich allemand. Sa première publication fut « Luschtige Milhüserditsche Vars » (1875) qui eut tout de suite un grand succès. Suivirent de nombreuses poésies et pièces de théâtre en vers, mais aussi des « philosophische Betrachtunge».
Il avait une prédilection pour le genre humoristique et satirique. Mais il traita aussi de sujets plus sérieux tels que les charmes de la nature et des saisons : G’wiss, nit esch schöner ufdr Welt As’s Friejohr, wen’s in Wald un Feld Si Izug wieder haltet!